La manière dont notre imaginaire entre en compte dans la perception de ce qui nous entoure est fascinant parce qu'il donne à chacun une perception unique.
Une des façons de faire apparaître cette capacité de l'homme dans un projet est de travailler sur les limites (terre/eau, dessus/dessous, dedans/dehors...). Comment l'imaginaire peut-il modifier le réel ? <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> 
</o:p>Dans ce projet, je propose d'explorer le monde souterrain. Qu'est-ce qu'il suggère, quelle est sa signification dans notre culture. Comment se fait la limite entre le dessus et le dessous ? Fouiller l'épaisseur de cette limite m'a paru intéressante car alors on ne parle plus seulement d'imaginaire mais aussi d'expérience. 
Alors comment perçoit-on la surface depuis le souterrain, et comment s'aborde le souterrain ?
Travail d'analyse sur le métro de Lyon accessible dans les chroniques du site http://localalouer.blogg<wbr>.org

Proposition d'une nouvelle station de métro à Lyon, en prolongement vers le Nord de la ligne B.
Mise en place de gradins, scène ouverte sur le parvis du transbordeur. Ils créent un gonflement qui laisse deviner la station en dessous. 

L'entrée : le glissement vers le sous sol.
Franchissement d'un sas. Oblitération des tickets, la lumière orange modifie la perception du corps et de l'environnement.
On se prépare à entrer dans un autre monde.

Quai de départ : l'attente, l'intimité, la rencontre, l'observation... Différentes postures sont proposées durant le temps de l'attente.
Mise en scène d'une culture de champignons et sa traversée.

Réflexion sur des paysages souterrains :
2 Quais, 2 rives, 2 ambiances...
Et puis il y a un parcours emprunté par l'homme. Il est continu, c'est un Glissement.
De la ville vers le sous sol
D'un paysage périurbain vers un "paysage naturel" artificiel.